ENVIRONNEMENT

Mobilité, alimentation, énergie :

quels sont nos leviers d’actions ?

 

par Valentin Pringuay

Rencontre avec Marie Chéron, Célia Gautier et Caroline Faraldo de la Fondation pour la Nature et l’Homme pour cartographier nos leviers d’actions pour contrer la crise climatique. 

TERRA INCOGNITA #6  CLIMAT, IL EST TROP TARD POUR NE RIEN FAIRE

« Conscientes de leur obligation conventionnelle de prendre les mesures appropriées pour protéger la santé de l’homme et l’environnement… » 

C’est par ces mots que débute le Protocole de Montréal de 1987, qui a contribué à enrayer la progression du trou dans la couche d’ozone dont l’ombre menaçante planait sur les années 1980.

À travers l’interdiction de l’usage des gaz CFC, le combat contre le dérèglement climatique a alors enregistré l’une de ses plus grandes victoires.

La situation semble bien plus désespérée aujourd’hui… mais aucun traité ou conférence ne semble proche d’enrayer quoi que ce soit.

Le succès du Protocole de Montréal a-t-il des choses à nous apprendre pour mieux combattre l’urgence climatique actuelle ?

Il semblerait malheureusement que non. Là où la crise de la couche d’ozone avait un grand ennemi identifié puis banni, le dérèglement climatique requiert de s’attaquer à une multiplicité de problématiques. Dévier de la trajectoire actuelle, qui nous mène droit au scénario catastrophe, nous obligerait à transformer de nombreux secteurs, de l’énergie à l’agriculture en passant par la mobilité. 

Il pourrait être facile de perdre espoir face à l’ampleur de la tâche. Et c’est peut-être la cause de notre inaction : le problème est tellement vaste que nous ne savons même pas par où commencer.  

Mais ce n’est certainement pas une excuse pour ne rien faire. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes rapprochés de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme : pour savoir quels sont nos grands leviers d’actions, que l’on soit une entreprise, une collectivité ou un individu. 

Parce que – et c’est peut-être aussi votre cas – j’en ai assez de cette partie de ping-pong qui consiste à se rejeter la faute : les individus demandent aux entreprises de prendre leurs responsabilités face à l’exploitation déraisonnable de nos ressources, les entreprises prétendent respecter les lois instaurées par le gouvernement et ce dernier a le culot d’appeler aux actions individuelles, comme s’il n’avait aucun pouvoir sur le pays qu’il est censé gouverner.

Il faut arrêter d’attendre (n’oublions pas : il est trop tard pour ne rien faire), et il est important que chacun agisse à son niveau.

Rencontre avec Marie Chéron, Célia Gautier et Caroline Faraldo, trois expertes de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme (FNH).

 

Cliquez sur les pavés ci-dessous pour choisir par quel chapitre vous souhaitez commencer :

Dans ce numéro

#6

Nicolas Hulot

“L’État n’a pas le temps de faire émerger un nouveau modèle de société. »

Corinne Lepage

La Justice : une arme décisive au service du climat

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